En 1903, le mot « dopage », qui vient de l’anglais « to dope » signifiant prendre un excitant apparait dans les dictionnaires : ce mot désignait à l’époque les chevaux qui prennaient des excitants avant des courses hippiques : le dopage a donc d’abord été testé chez les animaux. Son sens a bien évolué depuis : d’après le code du sport de 2006 le dopage est : "l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif ou à masquer l'emploi de substances ou procédés ayant cette propriété"

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          Depuis toujours, l’homme cherche à augmenter son endurance, sa force, modifier son apparence physique, diminuer son stress… Le dopage ne date donc pas d’aujourd’hui et il semblerait que cette pratique soit aussi ancienne que le sport lui même. En effet, dès le VIème siècle avant J-C, les athlètes grecs ingéraient diverses sortes de viandes selon leur discipline pour augmenter leurs performances. Les lanceurs se nourissaient de viande de chèvre dans l’espoir de sauter plus haut, les boxeurs et lanceurs mangeaient de la viande de taureau pour augmenter leur force tandis que les lutteurs favorisaient la viande grasse de porc. Les grecs appréciaient les propriétés toniques de l’hydromel, tout comme les chinois avec le ginseng. Les romains se tournaient davantage vers les feuilles de sauges. Au XIXème siècle, les amérindiens et les africains, dans le but d’augmenter leur énergie et leur potentiel sexuel, privilégiaient respectivement les feuilles de coca et les noix de Kola.

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          Mais les années 1960 marquent la professionnalisation et la généralisation du dopage dans le sport puisqu’étrangement, à cette période, les performances des athlètes sur le 100 mètres explosent. En effet, les moyens pharmacologiques sont devenus à la pointe de la technologie avec l’arrivée des sympathicomimétiques et des produits à activité hormonale telle que l’hormone de croissance. Par conséquent, la loi antidopage n° 65-412 du 1er juin 1965 fixe la liste des produits interdits dans les compétitions sportives et punit: "Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé ». Les premiers contrôles s’effectuent sur le Tour de France l’année suivante.

          Mais cela ne stoppe pas les tricheurs. Les années 80 furent un véritable tournant dans le monde du dopage: résister aux nouvelles substances mises à disposition à cette période telles que l’EPO de synthèse, les anabolisants et les produits masquants indétectables devient de plus en plus compliqué pour les sportifs. 

 

          De nombreuses affaires montrent que le dopage, augmente certes les capacités physiques de sportifs, mais provoque également de grosses complications au niveau de la santé, pouvant entrainer la mort, (comme celle de Tom Simpson sur les pentes du Mont Ventoux à cause de cette pratique) et entraine de sérieux problèmes au niveau juridique, rappelons que Lans Amstrong a perdu tous ses titres du Tour de France lorsqu’il fut dépisté. Alors....

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Le dopage et ses effets contradictoires sur la santé des sportifs : le jeu en vaut il la chandelle ?

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                                        Question à laquelle nous répondrons durant tout notre TPE (cf plan).